La veille déjà, il y avait quelque chose d’exotique en préparation : Clotilde revoit la liste impressionnante du matériel et exprime ses doutes sur la météo.
Le jour J, l’exotisme est bien au rendez-vous, l’activité est toute nouvelle, tout est à apprendre et même si le cadre -beau, indiscutablement- est familier, tout le reste ne l’est pas et c’est plutôt stimulant.
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Comme pour fignoler l’aura de mystère du moment, la météo sen mêlera au cours de l’ascension, noyant la montagne dans une épaisse couche de brume : nous n’allons rapidement évoluer que dans du blanc, la neige, le ciel, l’air autour de nous.
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La discipline est belle, souligne une nécessité impérieuse de vivre le moment en équipe, nous expose à des évidences : non, la montagne n’est pas toujours un ensemble solide qui tient bien. Tiens l’office du tourisme n’a pas fixé les cailloux et ils tombent. Ah, mais ça fait haut ! Et c’est raide !
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Un grand merci à tous, notamment à Clotilde et Sylvain qui ont su nous emmener là-haut, en sécurité et en nous transmettant tant de petites choses, des empreintes d’animaux à la réalisation de noeuds ! et bien sûr un sommet inaccessible sans eux : Le Grand Pic de la Lauzière.
David